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    mardi 4 mars 2008

    [ZIC] Black Francis - Svn Fngrs (EP)

    Une fois de plus Charles Thompson revient mettre nos nerfs à rude épreuve. C'est que le fan des Pixies vit des moments difficiles depuis la séparation. Depuis que Charles a découvert les joies de la country rock avec l'ignoble "Frank Black & The Catholics" (titre ridicule, pochette vomitive, musique affligeante), il nous a pondu autant de disques qu'il a engouffré de tacos. Rien que pour 2007, le fan s'est vu infliger un best of, un live et un nouveau disque qui aurait dû (on en frémit encore) être le nouveau Pixies, sorti sous son pseudo de jeunesse de Black Francis. Heureusement les autres Pixies ont réussi à fuir avant d'enregistrer la chose et ont ainsi échappé à l'humiliation publique d'un mauvais disque des Pixies, l'honneur est sauf et la discographie pixienne reste impeccable et intouchable.


    En ce début 2008, Charles est donc retourné au studio avec sa femme et les premiers tâcherons venus. Ce n'est donc pas sans appréhension qu'on voit arriver ce Svn Fngrs. La curosité étant ce qu'elle est, et Charles étant malgré tout un des meilleurs compositeurs de la fin 80's au début 90's, je n'ai pas pu empêcher de lui faire don des 5,94€ réclamés par iTunes pour cet EP 7 titres (on échappe au double album, c'est toujours ça de pris). Et pourtant dès le premier morceau quelque chose se dégage. Ce "The Seus" aurait pu être écrit par un Beck des bonnes années, une sorte de blues rap au refrain indie tout à fait crédible. Sa femme Violet joue de la basse et sur le deuxième morceau, "Garbage Heap", on jurerait entendre Kim Deal. "Seven fingers" aurait presque pu être un morceau des Pixies 20 ans après, une chansounette acoustique speedée comme il n'en fait plus depuis si longtemps. Les aures chansons gâtent un peu le niveau mais tout ça reste bien au-dessus des bouses de la derrière décennie, comme si l'ami venait de se rappeler (un peu aidé par la reformation live des Pixies) qu'il fût un des rois de l'indie rock.

    Et, surprise, pour la première fois depuis 10 ans j'ai joué un disque de Frank Black Francis deux fois de suite, en y prenant plaisir. Quel plaisir de de l'entendre innover et crier à nouveau sur des chansons bizarres à la structure barrée. Même s'il n'est plus que l'ombre lui-même, au mois son ombre actuelle est revenue à la hauteur de sa corpulence. Allez Charles on croit encore en toi ! (mais on attend quand même impatiemment le nouveau Breeders).

    2 commentaires:

    Anonyme a dit…

    Aaaah, j'adore. Aie aie aie. chronique nulle, car tu n'y dis rien (sauf des jugements ridicules à l'emporte piece sur les albums precedents - le fait que tu n'y comprennes rien ne change rien à la qualité INVRAISEMBLALBLE de la musique que sort Charles- et sa personne "l'ombre de lui même" ah ouais ok) sauf ca : "des chansons bizarres à la structure barrée". c'est tout ce que tu es capable de sortir? bonjour l'analyse. Quelle richesse, quelle culture, quel detachement! je dis bravo.
    Moi, je ne fais pas le mariolle à bloguer mes chroniques disques, mais au moins je suis capable de voir que ce mec fait de la musique rock post moderne, et qu'il est le premier à le faire dans l'histoire du rock. tu vois c'est pourtant pas bien dur d'écrire autre chose que des banalités assez affligeantes quand elles sont mélangées à des jugements sur la personne assez détestables.

    bien à toi.

    Aurélien // Aure69 a dit…

    "je suis capable de voir que ce mec fait de la musique rock post moderne" -> ah c'est ça de l'analyse ? Et puis c'est courageux d'insulter en anonyme. Le problème avec le fan hardcore de Frank Black c'est que ça manque un peu d'objectivité. Allez reviens discuter par là quand même si tu veux cher anonyme !